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Les rues hier et aujourd’hui

Remontons le temps et promenons-nous dans les rues de la ville, à travers des images d’archives et des photos de Cormeilles de nos jours.

Déplacez le curseur vers la gauche ou vers la droite pour découvrir la rue d’hier ou d’aujourd’hui.

Rue Émy-les-Prés

Avant : © Archives municipales_9Fi479/Ville de Cormeilles | Après : © Google Maps

 

La rue Émy-les-Prés a vu son nom changer à de nombreuses reprises au cours du temps. Sur le plan de Jean-Baptiste d’Espingre au 18e siècle, elle est dénommée chemin derrière les murs allant à Damy les Prés. Cette dernière appellation venant d’un lieudit qui figure aussi sur le plan. Au 19e siècle, elle devient le chemin puis la rue Mille Prés, Milesprés ou Mi-les-Prés pour arriver finalement à Emy-les-Prés au 20e siècle.
Le mot Emy ou plus justement Emmy viendrait du vieux français signifiant « au milieu de ». On trouvait en effet à cet endroit de nombreux prés et saussaies arrosés par plusieurs sources descendant de la Montagne. L’une d’entre-elles alimentait la fontaine et le lavoir du Chenêt rue Louis Gonse, puis descendait en ruisseau tout le long de la rue Emy-les-Prés.

>> Lire l’article complet sur la rue Emy-les-Prés dans le Cormeilles mag n°258 (avril 2022), p.11.

 

Avenue du Général Leclerc

©Archives municipales_9Fi605/Ville de Cormeilles

L’avenue du Général Leclerc relie aujourd’hui l’avenue Foch à la rue Daguerre. Sa création remonte à la fin du 19e siècle,
au moment de la construction de la ligne de chemin de fer entre Argenteuil et Mantes.
Le 6 juin 1892, le conseil municipal décide de créer une nouvelle voie reliant directement la rue Daguerre à la place de la Gare appelée chemin vicinal ordinaire n°7 ou chemin de la Gare. Destinée à devenir “la voie d’accès et la promenade principale du pays”, elle est donc dotée de larges trottoirs plantés d’arbres et de l’éclairage public au gaz. En août 1894, le chemin est nommé pour la première fois boulevard de la Gare puis cette dénomination devient courante dans les documents.
En 1900, le marché couvert s’installe le long de cette voie et y reste jusqu’à sa démolition en 1919. L’année suivante, le monument aux morts de la commune, “La Gloire” de Paul Albert Bartholomé, est érigé à cet emplacement (actuelle place du 11 novembre).
En 1930, le chemin vicinal n°7 est déclassé et intégré à la voirie urbaine sous le nom d’avenue Foch. Après la Seconde Guerre mondiale, la partie de l’avenue Foch comprise entre la rue Carnot et la rue Pierre Brossolette prend le nom d’avenue du Général Leclerc, l’un des principaux chefs militaires de la France libre pendant la Seconde Guerre mondiale.

>> Lire l’article complet sur l’avenue du Général Leclerc dans le Cormeilles mag n°256 (février 2022), p.20.

 

Rue des Prébendes

©Archives municipales/Ville de Cormeilles

Cet ancien lieu-dit figure déjà sur le plan de Cormeilles au milieu du 18e siècle. En 1889, cette voie est dénommée chemin du Bas des Prébendes, puis rue des Prébendes après la Seconde Guerre mondiale.
Le terme “prébende” signifie une part de biens prélevée sur les revenus d’une église et attribuée à un ecclésiastique. Il s’agit ici des revenus des moines de l’Abbaye de Saint-Denis, seigneurs de Cormeilles.
En 1969, une Maison des jeunes est édifiée dans la rue, à côté du nouveau Gymnase – Salle des Fêtes Emy-les-Prés. En 2004, le lieu devient le Cyber Espace de la ville, puis le Point Information Jeunesse en 2015, et enfin, depuis 2020, l’Espace Val Parisis Emploi.

>> Lire l’article complet sur la rue des Prébendes dans le Cormeilles mag n°252 (septembre 2021), p.21.

 

Rue du Martray

©Archives municipales_9Fi149/Ville de Cormeilles

Le quartier du Martray est très ancien et a été habité dès le haut Moyen-Âge.
Le nom Martray vient de “Martroi” ou “Martroy” qui désignait le lieu du cimetière, puis par la suite, la place publique où avaient lieu les exécutions capitales.
Des fouilles archéologiques menées depuis le XIXe siècle ont permis d’établir l’existence d’une nécropole mérovingienne au Martray (VIIe siècle). Le village de Cormeilles était donc probablement situé au Martray avant de se déplacer plus tard vers l’actuelle rue Gabriel Péri lors de la construction de l’église Saint-Martin (milieu du XIIe siècle).
Plusieurs personnalités y ont habité, comme l’égyptologue Georges Daressy, ou encore le résistant Paul Leboucher, qui a vécu avec sa famille au numéro 10 de la rue.
Dans les années 1950, le Comité Zemgor crée une maison de retraite (aujourd’hui résidence médicalisée) rue du Martray, à l’emplacement d’une vaste propriété appartenant aux religieuses bénédictines du monastère Sainte-Françoise-Romaine.

>> Lire l’article complet sur la rue du Martray dans le Cormeilles mag n°251 (été 2021), p.17.

 

Rue des Boizerts

©Archives municipales/Ville de Cormeilles

La rue des Boizerts relie aujourd’hui la route d’Argenteuil à la rue de la République.
Le nom de Boizerts viendrait d’un ancien bois, “Bois Ars”, sur un document de 1518 ce qui signifie “Bois brûlés”. Il s’agit d’un ancien lieu-dit figurant sur les plans de Cormeilles dès le XVIIIe siècle.
En 1936, le conseil municipal décide de l’alignement et du classement de la rue des Boizerts dans la voirie publique. En 1960, le foyer Sonacotra est édifié le long de cette voie afin de loger les travailleurs algériens.
Dans les années 1960, d’importants travaux de mise en viabilité et de voirie sont effectués pour répondre à l’accroissement de la circulation automobile dans ce quartier.

>> Lire l’article complet sur la route d’Argenteuil dans le Cormeilles mag n°250 (juin 2021), p.17.

 

Route d'Argenteuil

©Archives municipales_9Fi481/Ville de Cormeilles

La route d’Argenteuil relie aujourd’hui le rond-point du 8 mai à la commune d’Argenteuil en traversant le quartier du Noyer de l’Image.
Son histoire est liée à celle du quartier de la carrière dont elle est l’axe principal depuis le début de l’exploitation par la famille Lambert en 1832. En 1883, deux bandes de pavés sont insérées dans la chaussée afin de faciliter la circulation des convois, notamment ceux de matériaux de l’usine Lambert. Ce n’est que dans les années 1930 que la route d’Argenteuil sera totalement pavée.
De chaque côté de la route, se trouvent les cités ouvrières Lambert, des commerces et de nombreux cafés qui contribuent à l’animation du quartier.
Dans les années 1990, la physionomie du quartier et les abords de la route d’Argenteuil évoluent. De nouveaux logements et équipements publics sont construits, comme l’école et la crèche du Noyer de l’Image inaugurées en 2001.

>> Lire l’article complet sur la route d’Argenteuil dans le Cormeilles mag n°249 (mai 2021), p.5.

 

Avenue Maurice Berteaux

©Archives municipales_9Fi529/Ville de Cormeilles

En 1908, le conseil municipal décide de créer une voie nouvelle reliant la rue Thibault Chabrand à la rue Froidure (actuelle rue Pierre Brossolette) afin de donner un accès direct à la mairie et de desservir les écoles communales en construction. L’école de filles (actuelle Maurice Berteaux 2) est ouverte en 1909, l’école de garçons (actuelle MB1) en 1913.
Cette nouvelle voie est d’abord dénommée avenue de la Mairie ou boulevard des Écoles. En 1911, elle prend le nom de Maurice Berteaux, afin de rendre hommage à l’homme politique de la IIIe République décédé en mai.
Dix ans plus tard, en 1921, le marché communal s’installe le long de l’avenue.

>> Lire l’article complet sur l’avenue Maurice Berteaux dans le Cormeilles mag n°248 (avril 2021), p.5.

 

Rue de Saint-Germain

©Archives municipales_9fi420/Ville de Cormeilles

La rue de Saint-Germain relie aujourd’hui la RD 392 à la commune de Sartrouville.
On aperçoit sur la carte postale deux des maisons les plus anciennes de la rue, situées juste derrière le pont de chemin de fer. Elles sont construites au début du 20e siècle au moment du développement du quartier de la gare. Ces deux villas Belle Époque sont édifiées par des propriétaires parisiens qui souhaitent profiter de la campagne tout en restant à proximité de Paris.
A droite se trouve la villa « les Ravenelles », construite en 1902 par l’architecte argenteuillais Jacques Defresne (1848-1936). A gauche, la « villa Suzanne », de style Art nouveau, est édifiée vers 1904-1905 pour Théodule Caillat, un boulanger parisien, et porte le prénom de sa fille née en 1899.

>> Lire l’article complet sur la rue de Saint-Germain dans le Cormeilles mag n°247 (mars 2021), p.5.

 

Rue Gabriel Péri

©Archives municipales_9Fi234/Ville de Cormeilles

La rue Gabriel Péri est l’une des plus anciennes rues de Cormeilles et l’axe principal du village depuis le Moyen Âge.
En 1787, c’est dans cette rue, au numéro 105, qu’est né Louis Jacques Mandé Daguerre, co-inventeur de la photographie.
Elle est la première voie de la commune à être pavée et à disposer de bornes fontaines pour approvisionner les habitants en eau potable. De nombreux commerces y sont installés : boulangerie, boucherie, épicerie, graineterie, maréchal-ferrant, tonnellerie, horlogerie, quincaillerie, mercerie, librairie…
Après la Seconde Guerre mondiale, la rue prend le nom de Gabriel Péri afin de rendre hommage au député communiste d’Argenteuil et résistant, fusillé par les Allemands le 15 décembre 1941 au Mont-Valérien.
La rue fait l’objet d’une rénovation complète entre 2016 et 2018.

>> Découvrir l’article complet consacré à la rue Gabriel Péri dans le Cormeilles Mag n°246 (février 2021), p.5.